Løve, Enora Malagré, Julien Doré

Ces derniers temps, les médias n'ont pas été tendres avec la ménagère.

Enora Malagré qui déclare que je n'ai rien à foutre de mes journées, arf ... Je lui pardonne, car même si sa façon de ne pouvoir faire une phrase sans y insérer le mot "KIFF" me lasse un peu, je dois dire qu'Enora est rafraichissante. Entre le repassage et la manucure, elle me distrait. Alors Enora, si tu m'écoutes, saches que la ménagère est miséricordieuse et qu'elle te "kiffe" de tout coeur. Tu la reposes des bons bourgeois signataires de "Touche pas à ma pute" qui, eux, sont à vomir de laideur tandis que tu es jolie. Pourtant certains d'entre eux sont cultivés, ils ont lu, comment ne se reconnaissent-ils pas dans les ventripotents salopards décrits par Dickens. 

Enora a en plus le bon goût de recevoir Julien Doré ce soir dans son émission de radio pour son album Løve, et la ménagère Loves Løve. 

Parce que la ménagère a pu, entre deux voyages en caddie, ressentir quelques vagues, quelques ressacs, hé oui.

L'album de Julien Doré est une très jolie et très pertinente description des moments les plus intimes, mais aussi des plus universels, que chacun d'entre nous qui a un minimum de kilomètres au compteur a traversé un jour. La différence c'est que lui, Julien Doré donc, le chante en utilisant des images d'oiseaux de mauvais augure, d'aéroports et de Chasse-spleen, et que c'est bø. C'est sans rancune, c'est sans amertume, c'est simplement élégant.